Écritures…

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Attention aux… illusions d’optique !
 


La langue française d’aujourd’hui est le fruit d’un amalgame heureux entre la langue qui se diffusa à partir de l’Île-de-France et toutes celles qui s’étaient développées dans les autres provinces. Cette diversité d’origine, plus tard uniformisée de façon plus ou moins autoritaire, explique pourquoi chaque mot de la langue française a une histoire, pourquoi notre langue apparaît à la fois si belle et si complexe aux étrangers. Car même si notre langue, comme toute langue vivante, continue d’évoluer, elle conserve toutefois des règles fixes, des invariants qu’il est bon de rappeler.

 “Orthographe. La science qui épelle avec l’œil à la place de l’oreille.” Ambrose Bierce, Extrait du Dictionnaire du Diable

Comme chacun sait, l’orthographe d’un mot se mémorise par photographie de son écriture. C’est ainsi que naissent des difficultés lorsque nous écrivons pour la première fois un mot certes souvent employé à l’oral mais rarement à l’écrit.
Toutefois, la mémoire parfois défaille et la photographie déforme la réalité. C’est ainsi que régulièrement des mots tels “entretien”, “maintien”, sont affublés d’un “t” final qui ne se justifie en rien. L’esprit confond alors le verbe et le substantif : “il entretient” avec “l’entretien”. Méfiance donc, surtout en cette ère de l’internet, source intarissable de grossières fautes d’orthographe. Ainsi, trouve-t-on sur le site des étudiants de Sciences Po : “Premier jour du blog du Collectif pour le Maintient des Cours à Sciences Po.” Comme quoi, la fréquentation des livres, et plus particulièrement de la littérature classique, est le meilleur moyen de ne pas perdre son latin, ou plutôt son orthographe !

“Quand la gravité n’est que dans le maintien, comme il arrive très souvent, on dit gravement des inepties.”
 Voltaire, Extrait du Dictionnaire philosophique
 
Relevé sue le web !

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