Dans le métro…
Zazie — Lectures d′avant !
Un billet que j′avais publié sur mon ancien blog
— blog que j′ai rayé de la carte.
Le texte en avait été sauvegradé mais
l′image, elle, est partie quelque part dans les profondeurs d′Internet.
Publié
en 1959, Zazie dans le métro a révélé à de nombreux lecteurs français l’existence de Raymond Queneau… qui avait pourtant déjà publié dix-huit livres précédemments ! En 1ère de couv. de l’édition de poche, il y avait un ticket de métro — le jaune ! poinçonné des Lilas ( !!! ) représentant le corps de la jeune fille le reste (tête, bras et jambes) n'était qu’en graffiti ! |
L’histoire
:
Jeanne Lalochère étant occupée par
son jules,
entrepose sa fille Zazie chez Gabriel,
le relais se fait à la gare d’Austerlitz.
Gabriel, dit Tonton Gabriel,
est danseuse de charme.
Zazie va parcourir la capitale,
mais non pas découvrir le métro,
car celui-ci est fermé pour cause de grève.
Ses itinéraires,
elle les accomplit quelquefois seule,
quelquefois en compagnie de Tonton Gabriel et
de ses amis et amies,
relations et accointances [1].
On y rencontre donc Charles, un taximan ;
Gridoux, un cordonnier ;
Trouscaillon, l’homme aux métamorphoses ;
un mastroquet [2] ;
une veuve nommée Mouaque ;
une douce créature prénommée Marceline
;
enfin le perroquet Laverdure,
auteur au second degré d’une scie [3]
alors devenue à la mode
“ Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais
faire ”.
Ces personnes ont
entre elles des relations fuyantes
comme nos humeurs,
quoique leur fugacité [4] soit
parfaitement fixée.
Zazie elle-même est une nymphette [5].
Elle n’est pas violée mais apprend les usages du
monde…
Seulement je doute que
la photo (scannée) présentée ici
soit celle de la Zazie de Queneau
quoique le mot nymphette [5]
lui conviendrait très bien
à cette chanteuse !
Sources :
Académie
de Strasbourg
et
A
nous Paris (12 au 18/09/2005)
Dommage qu’elle soit de
piètre qualité
cette 1ère de couv pas la jeune dame !
[1] Accointances : connaissances, relations.
[2] Mastroquet :
Marchand de vin au détail,
tenancier d’un débit de boissons.
Le mot désignait également
l’établissement.
Dans ce sens,
il existe encore aujourd’hui
sous sa forme abrégée troquet.
[3] Scie :
dans ce sens, c’est une chanson, une formule,
une argumentation ressassée (sans cesse
répétée) et usée.
[4] Fugacité :
caractère de ce qui est fugitif,
de ce qui ne dure pas longtemps.
[5] Nymphette
désigne une très jeune fille au physique
attrayant ;
une adolescente aux manières aguicheuses,
à l’air faussement candide.
Je l′ai même fait en eBook !