Moteur de recherches ou…
Google va trop loin ?
Selon un comité
d’experts européens
sur la protection des
données personnelles,
Google pourrait avoir violé le droit communautaire
sur la
protection de la vie privée
en conservant, pendant
parfois
deux ans,
des données relatives aux utilisateurs.
Dans
une lettre ouverte, le Groupe de l’article 29,
qui
réunit des représentants d’organismes
comme la CNIL,
juge que le délai de conservation
des
données est trop long.
Google garde en
mémoire la
liste des requêtes [1] des
internautes,
mais il peut aussi
exploiter les données contenues
dans les emails des
utilisateurs de Gmail [2],
il
s’intéresse aussi aux
lieux géographiques cherchés sur Google
map [3], etc.
L’ensemble
de ces données permet d’ajuster la
publicité aux goûts et
aux habitudes de
l’internaute, voire à ses croyances.
Sentant
les
critiques poindre,
Google a de lui-même
décidé de limiter à deux ans
la
durée de conservation des données.
Mais
pour le
Groupe de l’article 29, cela ne suffit pas.
Pour
Google, cette offensive européenne est un sérieux
défi.
Le groupe,
dont le slogan est
“Ne
faites pas
le mal” (“Don’t be evil”),
cherche
à tout prix à éviter
l’image de “Big brother privé”
que
lui ont déjà collée des militants
des libertés publiques.
[1] Des
informations concernant les sites Web
que vous recherchez sont
envoyées à Google
afin de personnaliser les
sujets
présentés
dans la barre latérale, les “Ajoutés par Google”.
[2] Dont je suis utilisateur depuis plus de deux ans !
[3]
Que je trouve plus gadget qu’utile,
m’enfin les
goûts et les couleurs !